marina et jonathan
© Kara Films
La rencontre
Marina et moi nous nous sommes rencontrés en décembre 2018, grâce à notre amour pour la musique. Nous étions choristes dans deux chorales Gospel, toutes deux dirigées par Carol Bernard. Ayant quitté la France pour une année d’échange universitaire, Marina venait d’intégrer le Montreal Gospel Choir (MGC). Quant à moi, j’étais depuis quelques temps à Jireh Gospel Choir.
À la fin de chaque année, Carol a pour coutume de réunir les deux chorales lors d’un grand concert. Cette année, il était organisé à l’Église Saint-Jean-Baptiste à Montréal. Quelques jours avant l’événement, nous avions une répétition générale. Bien sûr, Marina et moi nous ne nous connaissions pas encore. Mais je n’oublierai jamais la première fois que je l’ai vu. J’étais assis sur les bancs de l’église avec un ami de Jireh et nous discutions tranquillement des nouveaux visages d’MGC, pendant que le groupe prenait place sur la scène. Quelques minutes plus tard, j’ai entendu un chant que je connaissais bien. C’était un chant qui avait bercé mon enfance et qui me ramenait au souvenir de mes années passées au Burkina Faso, le pays où je suis né. Ce chant s’appelait « Modimo ». J’ai levé les yeux et c’est à ce moment-là que je l’ai vu. Elle était là, innocente, avec une voix pourtant si puissante. Ma seule réaction a été de redire à mon ami à quel point j’étais « étonné » de voir ces nouveaux visages. En vérité, c’était une manière pour moi de lui signifier à quel point je la trouvais belle… En cinq notes, elle avait réussi à voler toute mon attention.
Ce qu’il faut savoir, c’est que Marina avait obtenu ce solo alors même qu’elle venait d’intégrer la chorale, ce qui est assez rare pour une « première année ». Au départ, on lui avait même proposé d’auditionner pour un tout autre chant ! Mais Dieu a su faire les choses, en son temps, pour que nos chemins se croisent de cette façon.
Finalement, dès qu’MGC est descendu de scène, je me suis empressé d’aller la féliciter… en lui serrant la main ! C’est un moment assez drôle qu’elle n’hésite pas à me rappeler de temps en temps (lol).
La confirmation de Dieu
Pour Jonathan et moi, c’était vraiment important de passer du temps ensemble pour apprendre à se connaître. Comme je venais d’arriver à Montréal, Jonathan n’a pas hésité à devenir mon guide et à m’emmener aux quatre coins de la ville pour me faire visiter ses endroits favoris. Cela m’a permis de découvrir qui il était, ce qu’il appréciait et ce qui l’animait.
Ce qui nous a aidé dès le début, c’est d’avoir été vrais l’un envers l’autre et d’avoir su se dire ce qu’on voulait et ce qu’on ne voulait pas, sans tabous. On a discuté ouvertement de nos attentes et de nos passés en toute honnêteté. Par exemple, lorsqu’on s’est rencontré, je savais que j’allais devoir rentrer en France pour finaliser ma Maîtrise à la fin de l’année. Cela signifiait un départ et une année possible à distance si on décidait de cheminer ensemble. C’étaient des réalités à prendre en compte et Jonathan les a accueilli favorablement, sans la moindre crainte. Je me rappellerai toujours cette phrase qu’il a proclamé avec tant de foi lors de notre premier rendez-vous : « lorsque tu reviendras, toi et moi on fera de grandes choses ». Au début, j’ai pensé « quel beau parleur ! », mais finalement, cette proclamation tout droit sortie du cœur s’est confirmée.
En acceptant de se projeter dans une relation à distance, alors même que rien n’avait encore commencé, il avait déjà fait ce choix : celui de m’aimer, peu importe ce qui pouvait se présenter devant nous. Ça m’a rassuré et ça m’a conforté dans mon choix.
Ce qui comptait aussi beaucoup pour l’un comme pour l’autre, c’était d’être en accord sur le plan spirituel. Ça a impliqué beaucoup de patience, de communication, de compréhension. Je venais de donner ma vie à Christ un mois avant notre rencontre et Jonathan connaissait le Seigneur depuis ses 11 ans. À côté de lui, j’étais un vrai bébé spirituel ! Pourtant, contre toute attente, cet écart s’est finalement avéré être une force dans notre couple : chacun a su apprendre de l’autre. Je ne cessais de le challenger par tout un tas de questions sur la foi, d’apprendre de ses expériences passées, de ses combats et de ses victoires ; et il apprenait à m’écouter, me conseiller, me guider dans mes doutes et mes craintes. Nous grandissions et apprenions à nous connaître les yeux fixés sur Jésus.
Finalement, après notre décision personnelle de cheminer ensemble, le Seigneur nous a donné sa confirmation durant notre année à distance, alors que j’étais à Lyon et qu’il était à Montréal.
La demande en mariage
La demande en mariage a été très intime. Je suis vraiment attachée à ma famille, mais comme elle est principalement en France et au Bénin, je n'avais pas tant de repères quand je suis arrivée à Montréal. Jonathan a vraiment tenu à ce que sa famille devienne la mienne. Ainsi, il a fait sa demande lors du nouvel an. C’est au moment du décompte pour entrer dans la nouvelle année qu’il s’est agenouillé et m’a posé la fameuse question, devant ses parents et ses frères. « Oui » a été le premier mot que j’ai prononcé en 2021 !
Le jour du mariage
Jonathan : Pour moi, le moment le plus marquant a été de voir Marina rentrer dans l’église. Elle était resplendissante. Plus belle que ce que je pouvais imaginer. J’étais rempli de joie à l’idée de pouvoir (enfin) passer ma vie à ses côtés !
Marina : Moi aussi j’ai été marquée par cette entrée… parce que j’étais très stressée ! J’étais tellement émue que j’avais l’impression que mes jambes allaient lâcher (lol). C’est quand j’ai croisé le regard de Jonathan, tout élégant dans son costume et avec son éternel grand sourire, que j’ai été rassurée. Il était au rendez-vous et c’était l’essentiel.
Un conseil à partager aux futurs mariés
Un des conseils importants qu’on pourrait donner à ceux qui souhaitent se marier, c’est de désirer en premier lieu être avec une personne qui aime réellement Jésus. En effet, Il nous apprend à aimer comme Lui et à vivre l’amour non pas comme un sentiment qui varie au gré des circonstances, mais comme une décision personnelle et renouvelée chaque jour. En sommes, si chacun est ancré sur Dieu et sa parole, la fondation du couple reste solide, peu importe les vents et les marées.
Il est aussi important de savoir que ce n’est pas le mariage qui rend heureux et qu’il n’est pas une finalité en soit ! Cette union est le résultat visible d’un amour et d’un bonheur qui existe déjà au sein du couple épanoui, et qui est finalement témoigné devant Dieu et les êtres qui nous sont chers. Elle est le commencement d’une vie commune guidée et soumise au Seigneur. Si vous faites de Lui la source de votre bonheur, de votre joie et de votre paix, tout le reste suivra ensuite !
Une épreuve/saison difficile qui vous a beaucoup appris
Avant de nous retrouver et de nous marier, Jonathan et moi avons été à distance pendant un an. J’étais en France pour finaliser mes études et il est resté à Montréal pour le travail. Le départ a été très difficile car nous n’avions aucune visibilité sur l’avenir : je ne savais pas quand, ni comment j’allais être en mesure de revenir sur le sol canadien. Cette épreuve a renforcé notre foi. Nous nous sommes promis de nous retrouver et nous avons établis certaines bases pour que tout se passe au mieux.
Évidemment, il y a eu des challenges et des moments difficiles, mais c’est par la grâce et avec la paix de Dieu que nous avons pu passer à travers cette année, et en ressortir grandi.
Cette mise à part était nécessaire pour nous focaliser sur ce que le Seigneur voulait nous dire personnellement et pour nous apprendre à nous connaître d’une toute autre manière. En effet, nous ne pouvions plus nous voir tous les jours, nous avions un fort décalage horaire et des trains de vie totalement différents. Pourtant, c’est dans ce temps d’inconfort que nous avons appris à communiquer, à nous soutenir, à partager différemment. Cela a forgé notre patience et nous a profondément soudé. Aujourd’hui, lorsque l’adversité pointe le bout de son nez, nous nous rappelons les clefs tirées lors de cette année.
© Élisa Vu
Un mot que tu aimerais dire à ton épouse
Ma fleur, si le bonheur était une personne, il porterait ton nom. Je suis comblé par ta présence et ton amour. Savoir que je finirai mes vieux jours à tes côtés me rassure, car tu es ma meilleure amie, ma partenaire, mon soleil. Je continuerai de te choisir, tous les jours de ma vie.
Un mot que tu aimerais dire à ton époux
Mon cœur, je suis fière de vivre, de grandir, de rire et de pleurer à tes côtés. Tu es l’un de mes plus beaux cadeaux, et je ne cesserai de remercier Dieu pour l’homme que tu es. Un amoureux de Jésus, un mari aimant, un ami fidèle, un partenaire de vie. Merci de pousser cette famille dans les bras du Père et pour ton amour qui m’aide à devenir la meilleure version de moi-même.
© Tim Chin Photography + Design
Nous remercions chaleureusement Kara Films d’avoir immortalisé les instants forts de notre mariage. De A à Z, ils ont été à notre écoute, avec beaucoup de patience et de bienveillance. Il était important pour nous d’être entourés de professionnels humains qui sauraient retranscrire nos valeurs et nos attentes. Ils ont relevé le défi, en toute simplicité et avec le cœur sur la main ! Nous sommes fiers de savoir qu’un jour, grâce à eux, nous pourrons nous remémorer ces moments avec nos enfants et nos petits-enfants !
Nous remercions également l’équipe de Dream it yourself, particulièrement Séverine pour sa douceur et ses conseils avisés ; l’équipe de Oui je le veux pour leur sélection personnalisée, Ruth François Event Planner pour ses bonnes adresses et l’aide apportée pour la décoration, ainsi que les fleuristes Prune les fleurs pour ce beau bouquet frais et coloré !
Et pour finir, nous tenons aussi à remercier l’Église Missionnaire Peuple Acquis (EMIPAC), notre équipe pastorale, nos frères et nos sœurs qui nous aidé et supporté d’une manière que nous nous pouvions imaginer.
Sans oublier le plus grand, et celui sans qui rien n’aurait été possible : Jésus-Christ !
Les prestataires du mariage
Lieu de la cérémonie : Église Missionnaire Peuple Acquis (EMIPAC)
Coordonnatrice de mariage : Ruth François Event Planner
Photographie du mariage : Kara Films
Photographie (séance de couple) : Élisa Vu
Photographie (concert) : Tim Chin Photography + Design
Robe de mariée : Dream it yourself et Oui je le veux
Fleuriste : Prune les fleurs